Dates à retenir pour octobre
=> ÉVEIL A LA FOI - 11 octobre
Les textes de la messe
Dimanche 12 octobre 2025
28ème dimanche du Temps Ordinaire
Année C - Couleur liturgique : vert
1ère Lecture : Livre des Rois (5, 14-17)
Psaume 97
"Le Seigneur a fait connaître sa victoire
et révélé sa justice aux nations."
2ème Lecture : 2ème Lettre de Paul à Timothée ( 2, 8-13)
Évangile : Luc (17, 11-19)
Homélie du 27ème dimanche du temps ordinaire
Père Mickaël LE NEZET
Curé de l'ensemble pastoral
En écoutant le prophète Habacuc je pensais à toutes ces personnes rencontrées et ces situations vécues, si proches du cri du prophète : « pourquoi me fais-tu voir le mal et regarder la misère ? devant moi pillage et violence ; dispute et discorde se déchainent ». Les raisons ne manquent pas encore aujourd’hui de crier et d’exprimer à Dieu cette incompréhension devant son apparent silence face aux drames et aux injustices vécues dans notre société, dans nos familles, dans nos communautés chrétiennes. Nous ne sommes pas plus épargnés aujourd’hui qu’hier et ce sera sans doute ainsi jusqu’à la fin des temps. Et voilà sans doute pourquoi saint Paul ne cache pas à Timothée que dans sa vie, dans son ministère, il aura à prendre sa part de souffrance. Un jour ou l’autre, nous sommes nous aussi confrontés à cela et nous ne pouvons pas y échapper, nous le savons. La question véritable que nous devons nous poser est celle de savoir comment faire pour traverser tout cela. Comment faire pour surmonter les difficultés et les épreuves et continuer d’avancer malgré ces obstacles. Et il me semble que la Parole de Dieu nous donne une réponse en deux temps.
Le Seigneur dit au prophète Habacuc : « Tu vas mettre par écrit une vision, clairement, sur des tablettes, pour qu’on puisse la lire couramment. » Et si cette vision tarde, il s’agira de l’attendre avec persévérance car elle arrivera, elle s’accomplira. Au fond le Seigneur dit ici que dans un temps d’épreuve, dans un temps difficile il faut regarder ailleurs, plus loin, non pas pour fuir ou sembler ignorer la difficulté ou l’épreuve mais pour ne pas se laisser emporter et enfermer par elle. Il faut une vision nous rendant capable même dans les ténèbres de demeurer dans la lumière, même dans le doute de demeurer dans l’espérance. Est venue alors à mon esprit cette parole du psaume 33, 6-7 qui est éclairante me semble-t-il : « Qui regarde vers Lui resplendira, sans ombre ni trouble au visage. » Et nous comprenons alors que le Christ Ressuscité, celui qui est déjà passé de la mort à la vie, celui qui est sorti victorieux du combat est cette vision proposée à nos regards. C’est le Christ qui doit être notre vision gravée dans nos cœurs. C’est vers lui qu’il nous faut regarder. C’est vers lui qu’il nous faut sans cesse nous précipiter et particulièrement dans les moments difficiles que nous pouvons rencontrer. C’est sur Lui qu’il nous faut nous appuyer lorsque nous perdons pied. Car si nous regardons vers lui, même dans les temps difficiles, nous sommes assurés de ne pas être seul, de ne pas être abandonné. Plus d’ombre ni trouble au visage. « Quand tout semble immobile et stagnant, quand les problèmes personnels nous inquiètent, quand les malaises sociaux ne trouvent pas les réponses qu’ils méritent, ce n’est pas bon de partir battus. Le chemin est Jésus ; le faire monter dans notre « bateau » et avancer au large avec Lui ! Il est le Seigneur ! Il change la perspective de la vie. » CV 141 Et nous comprenons alors combien il est important, comme les apôtres de demander au Seigneur d’augmenter notre foi pour que nous ne doutions pas de la présence du Seigneur à nos côtés et demeurions ainsi fermement dans l’espérance. Frères et sœurs en cette rentrée pastorale apprenons ensemble à regarder le Christ, à l’écouter, à le contempler, à l’adorer, à lui donner la première place dans notre vie personnelle et communautaire. En le mettant au cœur de nos vies nous ne risquons pas de nous perdre, de nos diviser, de nos jalouser. En lui donnant la première place nous ne risquons pas de nous perdre dans la mondanité ou dans des querelles de pouvoir. Qui regarde vers lui resplendira, sans ombre, ni trouble au visage.
Mais saint Paul dans sa lettre à Timothée apporte un élément de plus pour nous accompagner. Non seulement le Christ est cette vision qui éclaircit l’horizon mais il nous a fait un don extraordinaire en nous envoyant son Esprit Saint qui justement n’est pas un esprit de peur, mais un Esprit de force, d’amour et de pondération écrit encore saint Paul. Non seulement le Christ nous invite à la confiance parce qu’il est à nos côtés en toute circonstance mais il nous donne l’énergie nécessaire pour avancer avec assurance nous invitant à faire avec Lui par son Esprit saint. Frères et soeurs, nous devons à chaque instant, en toute circonstance nous saisir de cet Esprit Saint, invoquer l’Esprit Saint et nous laisser conduire par Lui. Il est ce carburant qui nous fait avancer. Il est le souffle qui nous pousse en avant et nous rend audacieux. Il est l’inspirateur qui nous apprend à devenir les serviteurs du Seigneur, témoins de l’Evangile. Mes amis, en cette rentrée pastorale j’aimerais nous encourager, dans nos communautés locales à nous saisir de cet Esprit de conseil et de force, de sagesse, d’intelligence et de pitié, pour devenir des communautés de disciples missionnaires, des communautés fraternelles, qui avec la force de Dieu partagent le trésor de la foi à tous ceux qui cherchent un sens à leur vie, en quête de vérité et de bonté. Choisissons de nous laisser conduire par l’Esprit saint source de liberté, d’unité et d’harmonie pour qu’ils viennent transformer nos cœurs et nos communautés pour faire de nous de vrais témoins de la Bonne Nouvelle du Christ.
C’est dans cette perspective que j’ai exprimé lors des visites que j’ai réalisées dans chaque clocher, le désir d’appeler dans chacune des 10 communautés locales de notre Ensemble Pastoral des référents paroissiaux au service de l’unité de notre ensemble pastorale, de la communion et de la mission de chacune de nos communautés locales. La mission du référent (décrite dans la feuille qui vous a été donnée), avec l’Equipe Pastorale, avec le Conseil paroissial, avec tous ceux qui oeuvrent dans notre ensemble pastoral d’une manière ou d’une autre, avec Claire et Louis, couple missionnaire nous rejoignant cette année, participera je le crois à favoriser cette dynamique missionnaire à laquelle le Seigneur nous appelle tous et à raviver en chacun de nous le don reçu de Dieu. Frères et sœurs, aujourd’hui sur l’île de Ré, c’est l’heure de la mission. Demandons au Seigneur de nous y préparer et de nous y envoyer. Amen
Père Mickaël
Méditation du 27ème dimanche du temps ordinaire
Abbé Michel COTTEREAU
Prêtre coopérateur
« Augmente en nous la Foi »
Cette demande des Apôtres pourrait bien être la nôtre aujourd’hui. « La foi si vous en aviez comme une graine de moutarde… » dit Jésus. (C’est vraiment très petit une graine de moutarde !)
Désir des Apôtres, réponse avec un brin d’humour de Jésus. Mais qu’est-ce donc que la foi ? C’est une rude question. Combien je voudrais que ceux que j’aime partage avec moi cet élan de Vie intérieure. Combien je suis en peine de transmettre ce que j’ai reçu sans l’avoir demandé.
La FOI, trois lettres toutes simples :
F comme fidélité et force.
Pas de fidélité sans Amour. Dieu est fidèle. Cette fidélité est une caractéristique de Dieu. Elle demande la réponse de l’Homme. Mais l’Homme est libre de sa réponse. Jeune, beaucoup d’entre nous ont appris l’histoire de Jésus. Beaucoup d’hommes, de femmes en sont restés là ! La foi, c’est avant tout une relation de personne à personne. C’est une relation d’Amitié, de complicité dans le dialogue. Jésus le dit à ses disciples : « je ne nous appelle plus serviteurs, je vous appelle mes amis… ». L’amitié dans nos relations humaines se cultive. Prendre le temps chaque jour de lire l’Évangile c’est entretenir ce lien d’Amitié avec le Seigneur.
Amitié avec un grand A
O comme observer et obéir.
Observer les commandements du Seigneur : « je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous comme je vous ai aimé ». C’est tout simple, mais pas toujours facile à mettre en œuvre. Chaque jour chaque instant il faut savoir dire en parole et en acte « je t’aime » à l’être aimé d’amour ou d’amitié. C’est ça croire en l’Homme, croire en Dieu, c’est entrer dans ce mouvement, qui me porte vers l’autre et le tout Autre Jésus-Christ. Mais il ne peut y avoir d’amour et d’amitiés vraies sans pardon et réconciliation. C’est un ajustement permanent (on n’est jamais en totale harmonie avec l’être aimé.
C’est entrer dans un service mutuel et non une servitude.
I comme initiative, invité.
Le chrétien est celui qui propose qui va jusqu’aux « périphéries de l’Église » pour vivre et proposer Jésus comme compagnon de vie. Une foi communicative en paroles mais aussi en acte. « I » comme intelligence, celle du cœur, celle qui plonge dans la miséricorde de Dieu pour faire à notre tour miséricorde. « I » comme imiter, et imiter le seul maitre Jésus-Christ !
Nous sommes une force de proposition d’Amour et d’Amitié avec le Seigneur, qui s’adresse à la liberté de toute personne. A chacun sa réponse.
La foi seule reste difficile à expliquer. Avons-nous la foi ?
Pour ma part, je dirai que je crois en Dieu car il croit en l’Homme et je crois en l’Homme car je crois en Dieu.
Relisons les Évangiles ! Voyez comme Jésus a cru en l’Homme en ouvrant un avenir à tous et à chacun quel qu’il soit . Regardons ce petit groupe des « Douze » aux moyens dérisoires, n’ont-ils pas changé le monde ?
Et nous qui nous encombrons de techniques et de moyens sophistiqués, nous devrions être gênés de mesurer la puissance de l’Évangile à nos propres possibilités.
Ce qui nous parait impossible reste possible avec le maître de l’impossible Jésus-Christ.
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