Les textes de la messe
Dimanche 28 décembre 2025
Fête de la Sainte Famille
Année A - Couleur liturgique : Blanc
1ère Lecture : Ben Sira le Sage (3, 2-6.12-14)
"Celui qui craint le Seigneur honore ses parents"
Psaume 127
"Heureux qui craint le Seigneur et marche selon ses voies ! "
2ème Lecture : Lettre de Paul aux Colossiens (3,12-21)
"Vivre ensemble dans le Seigneur"
Évangile : Matthieu (2, 13-15.19-23)
"Prends l'enfant et sa mère, et fuis en Égypte"

Homélie de la Sainte Famille
Quel défi de parler de la famille aujourd’hui à l’occasion de la fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph. En effet, au Québec – et c’est probablement assez semblable en Occident (statistiques qui datent de quelques années) plus de 1 million d’enfants au Canada (1 114 055), ou 19,2 % de tous les enfants âgés de 0 à 14 ans, vivaient dans une famille monoparentale et 81,3 % des enfants âgés de 0 à 14 ans dans les familles monoparentales vivaient avec leur mère, tandis que 18,7 % vivaient avec leur père. Ces statistiques additionnées à celles des familles recomposées font que le modèle de la cellule unifamiliale traditionnelle avec père, mère et enfants est de moins en moins la norme.
La famille de Jésus, Marie et Joseph entre dans cette dernière catégorie et pourtant, je pense que, quelque que soit le modèle de la famille dont nous faisons partie, la Sainte Famille a quelque chose pour nous inspirer. Cette inspiration pourrait se traduire par trois verbes que je vais commenter en les appliquant d’abord à la Sainte Famille, mais en sachant qu’ils peuvent s’appliquer à toute famille quel que soit son modèle.
I – Respecter
J’ai mis en premier lieu le verbe « respecter » parce que je pense qu’il est le plus essentiel. Les parents se doivent de manifester à leur progéniture une certaine forme de respect qui est nécessaire pour que leur enfant arrive à être lui-même et à se développer selon ses capacités propres et selon aussi parfois ses limites comme dans le cas des enfants autistes.
Les parents se doivent d’être toujours à l’écoute. Bien sûr leur rôle est d’éduquer leur enfant. Et cela ne se fait pas sans des tensions parfois et même des conflits, Mais il est important que les parents fassent sentir à leur enfant qu’il n’est pas un simple numéro et qu’il a tout leur respect pour ce qu’il est et ce qu’il fait.
C’est l’exemple que nous donnent Marie et Joseph dans un des rares épisodes de l’adolescence de Jésus qui nous a été conservé. Il s’agit de la « fugue » de Jésus lors d’un pèlerinage à Jérusalem.
La scène des retrouvailles est très éclairante pour notre propos. Marie, en bonne mère, dit à Jésus que ses parents sont inquiets de sa disparition. Jésus lui répond qu’il se devait de rester plus longtemps pour, dit-il d'une façon mystérieuse, s’occuper des affaires de son père. Il est sûr que Marie et Joseph n’ont pas trop compris ce à quoi il référait, mais aucun reproche, n’est sorti de leur bouche.
Quel accueil et quel respect pour cet adolescent qui commence à s’émanciper et à suivre sa propre I voie dans la vie.
II – Soutenir
En deuxième lieu, j’ai retenu le verbe « soutenir » pour l’appliquer à la famille de Jésus, Marie et Joseph et à toutes les familles parce que sans un soutien de tous les instants surtout dans les premières années de la vie d’un enfant, tout tombe à l'eau. Les petits des humains, à la différence des petits des animaux, ne naissent pas autonomes. Pour se développer, ils ont besoin d’accompagnement, de soins, de conseils et d’exemples. C'est toute une entreprise que de mettre un enfant au monde. Les parents nous le répètent souvent et avec raison. C’est, comme disait un de mes amis, un contrat à vie.
Ce soutien aujourd’hui prend diverses formes en raison de la vie que nous menons en Occident. Quoiqu'il en soit, l’enfant ne peut devenir lui-même sans ce soutien que représentent ceux et celles qui sont sa famille immédiate ou élargie.
Jésus l’a senti dans une circonstance bien particulière et très agréable. Alors qu’avec ses premiers disciples il participait à des noces à Cana, sa Mère vient lui donner l’occasion de se manifester dans la mission qu’il commence à vivre après avoir quitté la maison familiale de Nazareth. Elle est là et elle lui donne l’occasion de manifester pour tout le monde la grandeur de ce qui va venir, elle dit simplement : « Ils n’ont plus de vin » invitant ainsi maternellement Jésus à afficher ses dons et à manifester la puissance de Dieu en changeant l’eau en vin (cf. Jean 2, 1-12).
III – Aimer
Le troisième verbe que j’ai retenu c’est « aimer ». Cela va de soi me direz-vous ? En effet, la famille qui est un lieu de rencontre et de relations ne peut se réaliser pleinement pour le bonheur de tous les membres sans qu’entre eux ne se développe un lien affectif qui est plus fort que le respect et le soutien. Ce lien c’est celui d’un amour qui se porte vers l’autre, un amour qu’on appelle l’amour filial, celui des parents vers leurs enfants et celui des enfants vers leurs parents.
Que c’est beau cet amour filial et cet amour parental ! Il nous fait penser à l’amour de Dieu qui descend vers nous qui que nous soyons et qui ne retourne jamais en arrière. Toute la vie de la Sainte Famille a sûrement été vécue dans ce climat d'amour et d'affection. L’évangile d’aujourd’hui en présentant la fuite en Égypte nous met devant les yeux des parents qui sont prêts à tout pour la vie de leur enfant. On peut le penser en voyant aussi à la fin de la vie de Jésus, supplicié sur la croix, sa Mère qui est là au pied de la croix. Quelle douleur mais en même temps quel amour sont ici représentés !
Comme on n’a pas beaucoup de détails dans les évangiles sur la vie de la Sainte Famille à Nazareth, on est obligé de laisser notre imagination aller et de nous représenter la Sainte Famille comme une famille toujours très attentive à chacun de ses membres, une famille où l’affection et l’amour étaient la norme. C’est ce qui a guidé mes réflexions.
Laissons aller nos pensées ce matin. Que le souvenir de la famille de Jésus, Marie et Joseph soit un stimulant pour toutes les familles d’aujourd’hui quel que soit leur modèle, car le respect, le soutien et l’amour seront toujours des piliers de la vie familiale
Que cette Eucharistie soit pour nous comme une rencontre familiale où nous partageons le repas ensemble et où chacune et chacun a sa place.
Mgr Hermann Giguère P. H.
Faculté de théologie et de sciences religieuses
de l'Université Laval
Séminaire de Québec
Homélie de la Nativité
Père Mickaël LE NEZET
Curé de l'ensemble pastora
« Aujourd’hui vous est né un Sauveur et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » La manière d'agir de Dieu est étourdissante, car il nous semble impossible que Dieu puisse renoncer à sa gloire pour devenir un homme comme nous. Quelle surprise de voir Dieu adopter nos propres comportements : il dort, il tète le lait de sa mère, il pleure et joue comme tous les enfants ! Comme toujours, Dieu déconcerte, il est imprévisible et continuellement hors de nos plans (1). Dieu a choisi de venir jusqu’à nous d’une manière si humble et si simple que nous ne pouvons pas ne pas être troublé et déconcerté. Celui qui vient de naître à Bethleem n’est pas encombrant. Il n’est pas imposant. Il est si petit, si fragile, si humble, un bébé que tous peuvent prendre dans les bras. Dieu s’est fait ainsi si petit pour que personne ne puisse se sentir exclu de sa présence, pour que personne ne puisse se dire que le Bon Dieu n’est pas venu pour lui. Car Dieu a voulu se rend proche et accessible. Ce bébé, on peut le prendre dans les bras. Parce que Dieu ne veut pas nous faire peur. Il veut être proche. Proche des enfants, proche des parents, proche des jeunes, proche de ceux qui doutent, proche de ceux qui souffrent.
Ainsi le Sauveur annoncé aux bergers par les anges est un enfant emmailloté et couché dans une mangeoire. Dieu n’a pas donné quelque chose. Il s’est donné lui-même en ce petit enfant nouveau-né, son Fils unique. Ainsi, en Jésus, le Père nous a donné un frère qui vient nous chercher quand nous sommes désorientés et que nous perdons notre direction ; qui vient nous éclairer lorsque nous sommes dans l’obscurité ; qui vient nous consoler lorsque nous sommes tristes ; qui vient, tel l’ami fidèle toujours près de nous et sur qui nous pouvons compter. Dieu ne nous laisse jamais seuls, mais il se rend présent à nos vies. Sa proximité apporte la lumière là où il y a les ténèbres et illumine ceux qui traversent l’obscurité profonde de la souffrance. Voilà la Bonne Nouvelle annoncée aux bergers : aujourd’hui vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur.
Mais l’Évangile nous dit aussi quelque chose de bouleversant. il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune écrit saint Luc. Joseph et Marie ne trouvent pas de place pour mettre au monde l’enfant Dieu. Et cette parole elle nous concerne aussi. Dieu a voulu se donner en Jésus pour notre humanité, pour chacun de nous, mais la place est déjà prise. Dieu en Jésus s’offre pour le monde, pour tous les hommes, mais au lieu de cœurs ouverts et disponibles pour l’accueillir, il trouve souvent des cœurs fermés, des cœur occupés, des cœurs encombrés. « Il est venu chez lui et les siens ne l’ont pas reçu (...) Le monde ne l’a pas reconnu » écrit saint Jean dans son Prologue. Le grand drame de notre humanité c’est que Dieu nous fait un don merveilleux pour nos vies, le plus beau des cadeaux, le Conseiller merveilleux, le Prince de la paix, le Dieu fort écrit Isaïe, mais il n’y a personne pour l’accueillir. Le grand drame de l’humanité c’est qu’elle pense ne plus avoir besoin de Dieu, qu’elle peut se passer de lui, que Dieu n’a rien à lui apprendre qu’elle peut s’en sortir toute seule. Mais nous le percevons bien, lorsque Dieu disparaît de l’horizon de l’homme c’est l’espérance qui s’éteint. Quand l’homme se détourne de Dieu, il ne trouve pas le bonheur qu’il espérait et se retrouve alors exposé aux forces destructrices de l’égoïsme, de l’individualisme, du consumérisme, de la performance où les plus faibles et les plus fragiles n’ont alors plus de place. On peut avoir beaucoup de choses, mais manquer de joie. On peut être entouré, mais se sentir seul. Et alors, une société qui ne connaît plus Dieu, ou qui le met de côté, devient incapable de discerner le bien et le mal faisant perdre à l’homme le véritable sens de sa vie. Si Dieu disparaît de l’humanité, c’est l’humanité elle-même qui disparaît et la dignité inviolable de l’homme qui est bafouée.
A tous ceux qui cherchent le sens véritable de la vie, qui aspirent au vrai bonheur, qui veulent connaître la joie profonde qui permet de tenir debout et d’avancer dans la vie avec confiance, je voudrais vous le dire avec force et conviction en cette nuit de Noël, ouvrez grandes les portes de votre cœur à cet Enfant de Bethléem. Il s’est fait si petit pour que vous puissiez l’accueillir ! Il est né dans une mangeoire pour que vous puissiez vous nourrir de sa vie. Il s’est fait enfant pour que vous puissiez laisser déborder votre amour. Faites-Lui une place dans votre vie, la plus belle place, celle de votre coeur. Car quand Dieu habite en nous, l’âme est remplie de lumière et de paix . Quand Dieu est présent dans notre vie, nous trouvons une force intérieure qui non seulement nous permet d’endurer et de supporter les épreuves, les difficultés, les contrariétés de la vie mais qui fait jaillir en nous des sentiments de bonté, de bienveillance, d’amour pour nos frères et sœurs en humanité et nous devenons alors un peuple ardent à faire le bien comme nous rappelait saint Paul dans sa lettre à Tite.
Frères et sœurs la Bonne Nouvelle qui résonne en cette nuit de Noël c’est que nous avons un Sauveur qui, accueilli dans nos vies est capable de changer le monde, de changer nos cœurs, de changer la vie. Oui un enfant nous est né, un fils nous est donné.
Amen
P. Mickaël
[1] Pape François, Lettre apostolique, Admirabile Signum, 1 décembre 2019
Méditation de la Sainte Famille
Abbé Michel COTTEREAU
Prêtre coopérateur
Dans la lumière de Noël, l’Église nous donne de célébrer la Sainte Famille.
Comme l’enfant Jésus dans la crèche, fragilité d’un bébé et force de vie en devenir, ainsi sont nos familles.
Elles sont un défi permanent dans notre dimension personnelle et communautaire. Elles se conjuguent avec un JE, un NOUS et un POUR
Un « JE ».
C’est l’adhésion personnelle à une histoire. C’est le « JE SUIS » de la Bible quand Dieu se révèle à Moïse. C’est aussi notre OUI dans la foi comme Abraham. L’être humain est une personne. Le combat de chacun est un combat de la dignité de chaque personne. Nous avons à cultiver notre « Je » dans les trois dimensions de la personne humaine : dimension physique, psychologique et spirituelle. Trois dimensions à tenir ensemble dans un équilibre cherché à chaque instant.
Mais le « JE » n’est pas repli sur soi égoïste, il est élan de générosité.
Un « Nous ».
C’est le vivre ensemble en famille en Église dans une société où se tissent des liens. C’est la dimension du service mutuel. Nous nous donnons la force de nous épanouir dans notre dimension personnelle sans nous fondre dans un grand tout. La personne, c’est-à-dire le « JE SUIS » trouve son plein épanouissement dans le service mutuel.
Non pas se servir, dans mon petit moi égoïste mais comment aider les autres à donner le meilleur d’eux-mêmes et à trouver le plein épanouissement.
Un « POUR ».
Si la famille reste la cellule de base de la société, elle l’est aussi pour le chrétien en Église. Or nous le savons la famille reste fragile, complexe mais aussi puissance de vie. C’est dans ce contexte que le pape François a convoqué il y a quelques années un synode sur la famille. En voulant ce synode sur la Famille le Pape François a voulu que notre Église soit aux écoutes des grandes questions de notre monde. Sans se renier elle-même, de ce qui la fait vivre, elle doit trouver les réponses nécessaires pour que les hommes, les femmes, les enfants puissent trouver leur plein épanouissement. Nos familles humaines et chrétiennes sont engagées dans ce combat pour la dignité de l’Homme.
Elles sont engagées dans l’œuvre de Miséricorde du Christ.
À la suite de ce synode, le pape François a publié l’exhortation apostolique : « Amoris Laetitia » la joie de l’Amour. Un document exceptionnel qui ne demande qu’à être travaillé, retravaillé, à lire et à relire, seul ou en groupe car toujours actuel.
Prions le Saint Esprit de Dieu, pour que nos familles ne cessent de devenir des lieux d’épanouissement personnel et communautaire.
Que notre Église par notre témoignage devienne force de proposition et force de vie nouvelle en Christ.
AMEN
Méditation de la Nativité
Abbé Michel COTTEREAU
Prêtre coopérateur
« Le temps où elle devait enfanter fut accompli » nous dit l’Évangile.
Noël, en Jésus-Christ, Dieu entre dans le temps des hommes et le temps des hommes devient aussi le temps de Dieu. En ces jours entrons dans le temps de Dieu pour naitre et renaitre à la vie de Dieu. Dans le livre de l’Ecclésiaste, il nous est dit qu’il y a un temps pour tout. Aujourd’hui je vous invite à donner du temps au Seigneur dans la bienveillance, l’Amour, l’amitié et la gratitude. Et quel est ce meilleur temps ? C’est celui de la prière où s’accomplit le merveilleux échange entre l’Homme et Dieu : et c’est Noël chaque jour. C’est en méditant sur la lettre de Saint Augustin à Proba (note 1) que je vous invite à vivre la joie de Noel, dans ce cœur à cœur avec le Seigneur.
Un temps pour la bienveillance.
C’est cette attitude positive pour aborder telle ou telle question ou telle ou telle personne. Dans un monde ou règne le chacun pour soi, le repli sur ses idées, vivre la joie de Noël, c’est vivre la culture de la rencontre qui nécessite la qualité de la bienveillance. Cette bienveillance, c’est le regard des bergers qui se sont rendus avec empressement à la rencontre de l’Enfant. Une rencontre qui leur a donner la Joie. Cette joie c’est aussi la nôtre quand notre vie se tourne vers Dieu dans la prière.
Car L’essence de la prière n’est pas la multiplication des paroles, mais le désir ardent du cœur tourné vers Dieu.
Un temps pour l’Amitié et l’Amour.
« Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous appelle mes amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai appris de mon Père. » A Noël, le Verbe fait chair vient dire le message de Dieu. Marie et Joseph portant un regard aimant sur l’enfant entre dans le temps de Dieu. C’est dans la contemplation et la méditation, dans une prière continuelle que nous entrons dans le temps de Dieu.
Car Prier sans cesse signifie vivre dans une disposition intérieure constante d’amour et de recherche de Dieu, même en dehors des moments formels de prière.
Un temps pour la gratitude et passer de la reconnaissance à la gratitude : un Merci !
Le contenu de la prière doit viser les biens éternels plutôt que les biens passagers : demander la foi, l’espérance, la charité, la persévérance et la vie éternelle. Ce sera le regard des mages, venus de loin. Au-delà des cadeaux (l’or, l’encens et la myrrhe), ils sont venus de loin ceux qui ont vu l’étoile. La gratitude est bien plus qu'une simple marque de politesse en offrant des cadeaux. C'est une pratique spirituelle profonde qui peut transformer nos cœurs et nos esprits. En choisissant d'être reconnaissants chaque jour, nous ouvrons nos vies à la paix, à la joie de Noël. Dans une plus grande conscience de la présence aimante de Dieu dans notre quotidien nous témoignons de la puissance transformatrice de la gratitude. Que ce soit dans les moments de joie ou lors des tempêtes de la vie, un cœur reconnaissant est le premier pas vers une vie pleine de sens et de satisfaction.
« Le temps passe si vite et j’ai si peu fait » disait Saint Vincent de Paul à la fin de sa vie. En cette nuit (jour) de Noël entrons dans le temps de Dieu pour faire de notre vie un temps de bienveillance d’Amour et de gratitude sous le regard du Seigneur.
Note1 : La Lettre 130 à Proba (rédigée vers 411-412) est une réponse de Saint Augustin à Proba, une veuve chrétienne influente, qui lui demandait comment prier de manière juste et agréable à Dieu.
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