Semaine de prière pour l'unité des Chrétiens du 18 au 25 janvier 2025

Temps de prière oecuménique mardi 21 janvier à 18 h
Église de Tous les Saints - Le Bois Plage


 

Les textes de la messe


Dimanche 19 janvier 2025

2ème dimanche du Temps  Ordinaire
Coul
eur liturgique : vert

1ère Lecture : Livre d'Isaïe (62, 1-5)

    Psaume : 95
"Racontez à tous les peuples les merveilles du Seigneur !"

2ème Lecture :  1ère lettre de Paul aux Corinthiens (12, 4-11)

Évangile : Jean ( 2, 1-11 )

1


 

Homélie

Père Mickael LE NEZET
Curé de l'ensembble pastoral

En accueillant cet Évangile dans ces temps que nous vivons nous sommes appelés à l’espérance et le jubilé nous y invite concrètement. Comme le bon vin arrivant en fin de repas à Cana, nous entendons que le meilleur est à venir et que la joie nous est promise. Nous ne devons donc pas nous laisser abattre ni nous décourager. Car il y a un chemin qui nous ouvre à la joie véritable, et pas uniquement celle provoquée par le vin consommé !En effet, lorsque le maître du repas goûte le vin, saint Jean écrit qu’il ne savait pas d’où venait ce vin,mais ceux qui servaient le savaient bien, eux qui avaient puisé l’eau. Cela me fait penser à cette parole dans l’Évangile de Mathieu : « ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. » Oui Dieu révèle aux petits et aux humbles les mystères du Royaume. Les serviteurs ont non seulement connaissance de ce miracle réalisé sous leurs yeux mais aussi la connaissance de Celui qui en est l’auteur. Ils sont même appelés à participer à ce miracle en y exerçant leurs propres compétences.Ils savent désormais où se trouve la source de la joie et le chemin qui y conduit. Voilà pourquoi cette figure du serviteur dans ce récit des noces de Cana est éclairante et encourageante pour nous-mêmes. Ils nous font entrer dans la compréhension du mystère de la joie véritable, ils nous font entrer dans les coulisses du cœur de Dieu qui, en Jésus Christ manifeste aux hommes le désir de son Père de nous offrir le bonheur véritable,ce dont notre monde et nous-même avons sans doute le plus besoin en ces temps qui sont les nôtres.

Trois étapes conduisent ainsi les serviteurs vers cette joie.

Ils vont tout d’abord faire confiance à Marie et à son invitation : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le. » On peut être surpris en effet que les serviteurs se laissent ainsi « commander » par une femme ! Ce n’était pas vraiment une habitude à l’époque. Pourtant, ils l’écoutent car la servante du Seigneur (Lc 1, 38) ne peut pas ne pas être écoutée par eux. Elle est comme eux, non pas au-dessus d’eux. Elle est l’une des leurs, l’humble servante parmi les serviteurs de Dieu. Sa parole peut alors être reçue et entendue. Au pied de la croix Jésus invitera le disciple bien-aimé à prendre chez lui Marie, puisque selon cette belle prière de saint Bernard au sujet de Marie : «En la suivant, on ne dévie pas. En la priant, on ne désespère pas. En pensant à elle, on ne se trompe pas. Si elle te tient par la main, tu ne tomberas pas. Si elle te protège, tu ne craindras pas. Si elle est avec toi, tu es sûr d'arriver au but.»       
Nous aussi prenons à cœur les paroles et les attitudes de Marie. Elles nous conduiront à la joie sereine et paisible.

Les serviteurs ensuite obéissent à Jésus. Il leur dit de remplir les jarres et c’est ce qu’ils font. Il leur dit de puiser, et ils puisent. Ce ne sont pas des choses extraordinaires que Jésus leur demande. Non, de simples choses, ce qu’ils faisaient d’ordinaire pour le service des repas. Mais cette fois-ci ils le font, guidés, conduits par le Christ. Ils accomplissent leurs tâches du moment sous l’inspiration du Christ et cela change tout. Jésus valorise ce travail si humble, il lui donne une signification profonde puisque à travers ces simples gestes opérés par les serviteurs, le miracle peut se réaliser. N’est-ce pas ce que saint Paul veut nous dire dans sa lettre aux Corinthiens : « les dons de la grâce sont variés, mais c’est le même Esprit. Les services sont variés, mais c’est le même Seigneur. Les activités sont variées, mais c’est le même Dieu qui agit en tout et en tous. » Oui lorsque nous faisons les choses, par Dieu, avec Dieu et en Dieu, avec amour, celles-ci acquièrent une grande valeur et prennent tout leur sens.
Le pape François nous le rappelle dans son exhortation Gaudete et Exultate : «Le défi, c'est de vivre son propre engagement de façon à ce que les efforts aient un sens évangélique et nous identifient toujours davantage avec Jésus-Christ.  » (GE 28) Et cela est aussi source de joie.

Enfin les serviteurs vont apporter le vin au maître du repas pour que les invités puissent le recevoir. Ils sont les serviteurs de la joie pour tous les convives. Rappelez-vous les paroles de Jésus : « Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. » (Jn 15, 15) Les serviteurs sont en effet les amis de Dieu puisqu’ils participent à son œuvre de salut en Jésus Christ. Ils sont aux premières loges de l’action de Dieu pour les hommes et ils sont les premiers bénéficiaires de la joie véritable. N’y a-t-il pas en effet plus de joie à donner qu’à recevoir ? (Ac 20, 35)            
En servant les autres, nous nous sauvons nous-mêmes et faisons l’expérience de la joie véritable qui vient de Dieu.

Aujourd’hui encore, dans le contexte qui est le nôtre, il y a une joie possible à recevoir pour en vivre chaque jour. Il s’agit de nous laisser inspirer par toute la vie de la Vierge Marie, d’entrer dans une obéissance confiante en la Parole de Jésus et de choisir le service du frère dans le don de nous-mêmes. Ce sera alors l’assurance d’une vie, telle le bon vin aux noces de Cana, plus riche, plus savoureuse développant tous ses arômes. 
Oui, le meilleur est à venir.
Amen

Père Mickaël Le Nezet

 

Méditation

Abbé Michel COTTEREAU
Prêtre Coopérateur


« Il y eut un mariage à Cana en Galilée »

Nous sommes au tout début de l’Évangile de Jean, Jean-Baptiste a baptisé Jésus. Les disciples ont été appelés, et la vie publique de Jésus commence par une fête, un mariage. Notre vie, la vie du Chrétien, reste une fête, une joie, un mystère d’alliance.  Arrêtons-nous si vous le voulez bien sur les trois demandes de Jésus aux serviteurs : « Remplissez d’eau les jarres- maintenant puisez- portez-en au maitre du repas. » Remplissez, puisez, porter. Trois demandes de Jésus qui peuvent bien s’adresser à nous tous aujourd’hui. Trois demandes qui sont des invitations, voir à caractère impératif.

Remplissez !
Il y a donc du vide. Et un grand vide. Il peut y avoir du vide dans notre vie comme dans les jarres. Quels sont les vides de ma vie ? Jésus demande aux serviteurs de remplir les jarres d’eau. L’eau c’est la vie. Ma vie peut bien être remplie de l’eau de mon baptême. Mais ce n’est pas une eau stagnante, mais une source d’eau vive. Pour cela je dois vivre de mon baptême, de ce que nous avons reçu un jour et que nous revivifions chaque dimanche, chaque instant quand nous vivons de cette relation unique avec le Christ Jésus.
Question : qu’est-ce qui remplit les creux ma vie ?

Puisez !
Cela demande un effort, de prendre des moyens. Il nous faut puiser à la source. Voilà tout un symbole. Nous l’avons compris, cette source c’est celle dont nous parle l’Évangile, c’est l’eau vive que Jésus propose à la femme de Samarie et à chacun de nous. Cette Source, c’est celle de l’amour qui est en Dieu, un amour qui le pousse à venir chercher et sauver ceux qui étaient perdus. C’est la surabondance des dons de Dieu. Mais comment trouver cette source ? Cette source n’a rien à voir avec les mares nauséabondes qui nous empoisonnent, celles du péché, celle du vice, celle de l’enfermement… C’est une source d’eau vive… C’est Dieu qui ne demande qu’à combler le monde de son amour.
Quels efforts suis-je capable de faire pour rechercher cette source ?

Portez !
J’aime beaucoup cette pensée de Madelaine DELBREL : « En Église, il faut beaucoup porter. Et pour porter il faut beaucoup supporter ! » C’est dans le don de soi à la mission, à l’annonce de la Bonne nouvelle que nous sommes convoqués. Cette source d’eau vive, il nous faut la porter à tous ceux et celles qui nous entourent. Nous sommes envoyés pour être les porteurs de cette bonne nouvelle au monde entier : « Allez boire à la fontaine et vous y laver dit la Vierge à Lourdes » Nous sommes les porteurs de cette eau qui est devenue, entre temps du vin, et qui sur la croix, comme dans nos eucharisties, devient le sang versé pour la multitude.

Il y eut un mariage à Cana en Galilée et Jésus était invité. C’est un mystère d’alliance que le Seigneur nous propose. Dans ces temps incertains,  chrétiens, nous sommes les acteurs d’une Fête, celle de l’alliance de Jésus et de l’humanité. Le Seigneur nous donne les moyens de cette fête : c’est l’Eucharistie. A Cana, comme le disait un jour Mgr Marius MAZIERS ,Archevêque de Bordeaux : « Si le classement de 1855, avait eu lieu au temps de Jésus, le vin de Cana fut un premier grand cru classé ; car quand Dieu fait les choses, il les fait bonnes, voire très bonnes. » Accueillons dans notre célébration aujourd’hui l’invitation du Seigneur « aux repas des, noces de l’Agneau »

 

Merci de soutenir la mission de l'Église


Pour la vie de l'Église


 



SECOURS CATHOLIQUE - Faire un don
 


Vous désirez offrir une ou plusieurs messes pour une intention particulière.

L'ensemble pastoral met à votre disposition le document ci-dessous.

N'hésitez pas à le télécharger et à l'utiliser.

Offrande de messeOffrande de messe